AteliersLISTE DES ATELIERS - Voir plus bas la description détaillée des différents ateliers Les supports des ateliers sont accessibles à partir du programme du colloque MATIN : UN ATELIER A CHOISIR PARMI LES 4 PROPOSES Atelier 1 Atelier 2 Marielle Arregros, Pascal Aventurier, Marie-claude Deboin et al.
Atelier 3 Alex de Sherbinin, Henri Songoti, Amadou Moctar Dieye, Arona Diedhiou
Atelier 4 Maîtriser les meilleures pratiques de dépôt et de validation d'un document dans l'archive panafricaine DICAMES. Florence Piron, Zakari Liré, Djossè Roméo Tessy
APRES-MIDI : UN ATELIER A CHOISIR PARMI LES 4 PROPOSES
Atelier 5 Comprendre et maitriser les aspects juridiques des données dans le cadre de la science ouverte.
Atelier 6 Fondements d’une approche décolonisée de l’édition scientifique. ANNULE Thomas Hervé Mboa Nkoudou
Atelier 7 Les entrepôts de données de la recherche : exemple avec l'outil Dataverse. Caroline Doucouré, Martine Barale, Hanka Hensens
Atelier 8 Les archives ouvertes institutionnelles : fonctionnalités et exemples Emilie Brunet, Iryna Kuchma, Pascal Aventurier, Marie-claude Deboin et al.
DESCRIPTION DES ATELIERS
Atelier 1 A partir de plusieurs exemples de projets dans des disciplines différentes, cet atelier amènera les participants, répartis en groupes, à réfléchir aux contenus d'un PGD simplifié, puis à rechercher des entrepôts adaptés aux données, en prenant en compte des perspectives de publication. De courtes présentations introduiront les travaux pratiques, qui seront conclus par des restitutions permettant un partage et des échanges entre groupes. Cet atelier est destiné à des chercheurs, animateurs de projets scientifiques, responsables d'équipes de recherche et personnels d'appui concernés par la gestion et la valorisation des données issues de projets de recherche.
Atelier 2 Marielle Arregros (BRGM) et al. On se propose de co animer avec les organisateurs du colloque (IRD, CIRAD, UCAD) et avec les parties prenantes (professionnels de l'IST en Afrique et possiblement bailleurs de fonds bilatéraux ou internationaux), un atelier participatif d'énonciation par les partenaires du sud des forces, faiblesses, menaces et opportunités des services documentaires existants ou en devenir. Il s'agirait d'utiliser des méthodes d'émulation et d'intelligence collective pour faire émerger les facteurs de succès mais aussi les besoins et les difficultés rencontrées, notamment dans les services des états ou les secteurs académiques nationaux, dans la mise en oeuvre des systèmes d'information documentaires du sud : implantation, compétences et formation, technologies, équipements mais aussi financements, gouvernance etc. Par de nouvelles méthodes de travail et de réflexion (brainstorming, design thinking, mind mapping), cet atelier vise à identifier les bonnes pratiques locales et/ou les freins au succès de certains projets documentaires. L'expérience du BRGM, présentée dans la proposition de communication déposée parallèlement, enrichie de celle des organisateurs du colloque, permettrait de structurer les échanges autour des problématiques suivantes : la rétention d'information : élément de pouvoir mais frein au développement, le fonctionnement par " projet" imposé par les bailleurs et ses limites, la pierre d'achoppement des budgets de fonctionnement, la formation et la mise à disposition des compétences professionnelles, les cadrages nationaux, politiques de fonctionnement et stratégies documentaires fragiles... Cette proposition nécessiterait une préparation des co animateurs en amont de la conférence et pourrait, si jugée opportune, constituer un livrable de l'évènement sous la forme d'une résolution collective des participants et d'une feuille de route pour les acteurs de la coopération nord-sud dans le domaine des technologies de l'information.
Atelier 3 Développer les entrepôts de données de recherche en Afrique de l'Ouest. Alex de Sherbinin (CIESIN), Henri Songoti (CILSS), Amadou Moctar Dieye, Arona Diedhiou (IRD) Les entrepôts de données jouent un rôle essentiel en science ouverte, car ils garantissent la conservation et la diffusion à long terme des données conformément aux principes de " FAIR", à savoir que les données sont " trouvables", " accessibles", " interopérables" et " réutilisables". Il existe un nombre croissant d'entrepôts de données en Afrique de l'Ouest, mais en général, Il y en a encore peu par rapport au reste du monde en termes de nombre d'entrepôts et de bases de données collectives. Les entrepôts de données doivent adhérer aux principes de " TRUST" (transparence, responsabilité, communauté d'utilisateurs, durabilité et technologie), ce qui nécessite un renforcement des capacités et des modèles de financement durables. Cette session présentera les exigences du Système des Données Mondiale (WDS - World Data System) du Conseil international de la science et la certification CoreTrustSeal en illustrant comment le Centre de données socioéconomiques et d'applications (SEDAC Socioeconomic Data and Applications Center) de la NASA géré par le CIESIN de Columbia University répond à ces exigences. Ensuite, nous aurons une table ronde d'experts issus d'entrepôts de données régionaux, qui partageront leurs succès et leurs difficultés dans la mise en place d'une infrastructure de données de recherche durable. L'atelier se terminera par une discussion ouverte sur les besoins régionaux et les possibilités d'archivage et de diffusion des données. Programme : 13h00-14h30 - WDS (Système des Données Mondiale), CoreTrustSeal, et l'expérience de SEDAC (Président et présentateur : Alex de Sherbinin, CIESIN). 14h30-14h45 Pause-café. 14h45-16h00 Table ronde avec des représentants de WASCAL, SASSCAL, AGRHYMET, CSE, et ENSEA (Président : Arona Diedhiou). 16h00-17h00 Discussions et feuille de route pour le renforcement de la capacité des entrepôts de données en Afrique (Animateur: Henri Songoti)
Atelier 4 Maîtriser les meilleures pratiques de dépôt et de validation d'un document dans l'archive panafricaine DICAMES. Florence Piron (Univ Laval), Zakari Liré (CAMES), Djossè Roméo Tessy Le DICAMES est l'archive ouverte du CAMES qui accueille et diffuse en libre accès la production scientifique des universités de l'espace CAMES. Créé en 2018, le DICAMES fait face à plusieurs défis, notamment la mobilisation et la formation des bibliothécaires qui doivent y gérer les dépôts de leur université, ainsi que la formation des responsables de revues africaines qui choisissent d'archiver leurs articles dans le DICAMES. L'expérience acquise depuis un an montre en particulier une série d'erreurs typiques et une compréhension partielle de la gestion des métadonnées, problèmes auxquels la participation à un atelier pratique et à un colloque sur la science ouverte pourrait remédier rapidement. L'atelier commencera par une mise en contexte du DICAMES, de son but et de ses directives et une présentation du site et des tutoriels d'appui préparé par l'équipe chargée du DICAMES, qui est aussi l'équipe d'animation de l'atelier. Une démonstration des meilleures pratiques de dépôt et de validation sera faite, accompagnée de la présentation sur powerpoint d'une liste des erreurs les plus fréquentes. Les participant-e-s devront ensuite procéder à au moins deux dépôts et corriger et valider le dépôt d'au moins un-e autre participant-e. Une rétroaction collective sur les difficultés persistantes et les besoins de formation supplémentaire terminera la séance. A la fin de l'atelier, les participant-e-s auront mieux compris le but d'une archive ouverte et du DICAMES en particulier, ainsi que l'importance des meilleures pratiques de dépôt et de validation d'un document déposé dans le DICAMES et seront capables de former leurs équipes locales de bibliothécaires à atteindre le niveau de qualité exigé.
Atelier 5 Comprendre et maitriser les aspects juridiques des données dans le cadre de la science ouverte. Cet atelier permettra aux participants de comprendre les mécanismes juridiques liés aux données et de les maitriser. A partir de plusieurs cas concrets les participants seront invités à s'interroger sur la règlementation à respecter, aux mesures à mettre en oeuvre et aux type de licences à utiliser selon le modèle de diffusion choisi. Les candidats seront amenés à s'interroger sur l'origine des données manipulées dans le cadre de leurs activités et sur la disponibilité de ces données (données entrantes). Les candidats seront également invités à découvrir les différents types de licence existants et à choisir le modèle le plus adapté à leurs besoins notamment grà¢ce à des outils disponibles et accessibles à tous (données sortantes). Un focus pourrait àªtre fait sur la règlementation en matière de données personnelles, données sensibles et données relatives aux ressources génétiques. Le plan de gestion de données sera également abordé afin que les participants puissent facilement répondre aux onglets juridiques lors de la rédaction. L'atelier débutera par de courts exposés théoriques permettant aux participants de se familiariser avec le cadre juridique des données et se poursuivra par des cas pratiques et mises en situation. L'atelier sera animé en français mais il pourrait l'être en anglais si nécessaire.
Atelier 6 Thomas Hervé Mboa Nkoudou La tendance « Open » a largement contribué à la démocratisation de l’information scientifique ; et par la même occasion, a réduit de nombreuses injustices relatives à la diffusion du savoir. Cependant, certaines menaces bénignes restent très présentes dans les pratiques actuelles d’édition scientifique ; l’une d’elles est le pouvoir colonisateur que peuvent avoir les savoirs en libre accès. En effet, la nature immatérielle de l'information aidant, les savoirs en libre accès peuvent être à l’origine d’une domination douce, de l'exclusion et des inégalités. Ainsi, que vous soyez bibliothécaire, chercheur, bailleur de fonds, décideur politique ou concepteur de logiciels, il est important de pouvoir identifier et éviter de tels effets néfastes. C’est à cette fin qu’au cours de cet atelier, on se propose d’outiller les acteurs impliqués dans l’édition scientifique. Les participants pourront donc : acquérir les bases de la théorie postcoloniale ; explorer les facettes de l’édition scientifique, sous le prisme des études postcoloniales ; documenter les bonnes pratiques à adopter pour éviter un impact colonial de l’édition scientifique.
Atelier 7
Atelier 8 Les archives ouvertes institutionnelles : fonctionnalités et exemples Emilie Brunet (IRD), Iryna Kuchma (EIFL), Pascal Aventurier (IRD), Marie-CLaude Deboin (CIRAD) et al. Une archive ouverte institutionnelle AOI permet de rassembler en un point unique l'ensemble de la production scientifique d'une institution, d'améliorer sa visibilité en diffusant le texte intégral, dans le respect de la réglementation sur le droit d'auteur, et les métadonnées avec des formats standardisés récupérées par des agrégateurs internationaux ou panafricains comme Base, Google Scholar et bien d'autres. Elle permet à l'institution de connaitre sa production scientifique, de diffuser des travaux scientifiques des étudiants, des supports de cours et des jeux de données et d'autres savoirs numériques. Elle peut fournir bien d'autres services aux chercheurs à l'institution et à la communauté scientifique en général et est devenu un outil incontournable de chaque acteur du monde académique. L'atelier présentera les avantages et les fonctionnalités des AOI, le lien avec la politique de libre accès au niveau de l'institution, les acteurs qu'il faut impliquer et mobiliser et le rôle central des bibliothèques, les outils disponibles et les bonnes pratiques pour créer et faire vivre une archive ouverte institutionnelle. Il s'appuiera sur différentes expériences des acteurs dont l'IRD le CIRAD et d 'autres participants africains à identifier. A la fin de l'atelier les participants connaîtront les principales fonctionnalités d'une archive ouverte institutionnelle, auront des arguments pour initier ou consolider leur propre archive ouverte et pourront situer cet outil dans le paysage du libre accès.
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